Covid-19 : et si l’apparition du variant Omicron était une bonne nouvelle ?

Désormais, vous pouvez nous suivre sur Google Actualités. Vous pouvez également nous suivre sur Facebook. N’hésitez pas à vous abonner en cliquant ici.

Depuis l’apparition du nouveau variant du coronavirus (Covid-19), Omicron, plusieurs pays multiplient les restrictions pour faire face à une éventuelle nouvelle vague de contaminations. Les Etats-Unis et plusieurs pays européens ont annoncé de nouvelles règles d’entrée sur leur territoire pour les voyageurs étrangers.

Détecté le 18 novembre en Afrique du Sud, le nouveau variant présentant un nombre « extrêmement élevé » de mutations avec un « potentiel de propagation très rapide » a suscité beaucoup d’inquiétudes et parfois une certaine panique.

Mais aujourd’hui, d’autres voix commencent à se faire entendre. Des experts estiment que l’apparition de cette nouvelle souche « pourrait être une bonne nouvelle ». C’est notamment le cas du virologue, Yves Van Laethem, qui s’est exprimé sur le sujet dans le quotidien belge La DH.

Ce spécialiste s’appuie sur les déclarations de la présidente de l’Association médicale sud-africaine, Dr Angelique Coetzee.  Selon elle, les personnes contaminées par Omicron présentent, jusqu’à maintenant, des symptômes plus légers. « Nous n’avons encore hospitalisé personne », avait-elle affirmé.

 « Si on peut renverser le Delta de la sorte, ce serait un cadeau inespéré dans le sens où un variant moins virulent remplacerait l’autre et permettrait aux non-vaccinés de s’immuniser de manière bénigne», a assuré le virologue. Pour lui, un «rhume de 37,7°C de fièvre est moins problématique».

Des doutes…

Dans son avis rendu hier mercredi, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) assure que le risque de contracter une forme grave de la maladie est moindre avec le variant Omicron qu’avec les autres formes du virus. Selon elle, rien ne prouve qu’Omicron présente une résistance aux vaccins.

Sur la RTBF, un autre virologue abonde dans le même sens. «Si la variante Omicron était moins pathogène, sa plus grande infectivité, permettant à Omicron de remplacer Delta, serait très positive», a indiqué Dr Marc Van Ranst.

D’autres scientifiques demeurent, toutefois, sceptiques. C’est le cas l’infectiologue Jérôme Larché qui évoque un « variant préoccupant, qui a le plus de mutations jamais identifiées jusqu’à présent, pour lequel on est sûr qu’il est plus contagieux et agressif ».

« Ce n’est pas la lumière au bout du tunnel mais plutôt un allongement du tunnel», a-t-il déclaré au Midi Libre.